samedi 30 juillet 2016

Jour 23 - Samedi 11/07 - de Mono Lake à Yosemite

Aujourd'hui c'est le départ pour la montagne, mais avant nous devons obligatoirement visiter à quelques kilomètres de notre hôtel l'incontournable ville fantôme de Bodie.

Bodie c'est une de ces innombrables villes des USA qui ont vues le jour dans un endroit improbable se sont rapidement développées et ont disparues presque aussi vite qu'elles sont apparues.

Bodie à la fin du 19ième siècle c'était une mine d'or autour de laquelle une ville est née.Cette mine étant à l'époque une des plus importante et rentable du pays, la population est rapidement passée en une petite vingtaine d'année de 20 mineurs à plus de 9000 habitants et 2000 bâtiments dont 65 saloons !!!

Bodie ce n'était pas une ville où il faisait bon vivre, les conditions climatiques y étaient rudes, étés très chauds avec des vents violents et hivers très froids, de plus la ville en elle même était dangereuse le mélange alcool, argent et or ne faisant jamais très bon ménage...

Au début du 20ième siècle, entre le fait que la mine s'était épuisée et que la ville avait subit un violent incendie, s'en était presque fini de Bodie. Un deuxième incendie dans les années 30 eut raison de la ville qui meurt définitivement dans les années 40.

Aujourd'hui, la ville de Bodie a été transformée en State Historic Park, il n'y a eut aucune rénovation mais les habitations encore existantes sont préservées et maintenues dans l'état où elles étaient avant la mort de la ville.

La ville,


sa rue principale,


son église,



une maison parmi tant d'autres dans l'état où ses habitants l'ont laissée,

  



et sa mine d'or.





La visite terminée nous reprenons la route direction le parc de Yosemite pour cela il va falloir monter, monter très haut. La route permettant d'accéder au parc, la CA120, emprunte en effet la Tioga Pass, col culminant à plus de 3000 m d'altitude. Cette route comme on peut sans douter est fermée une bonne partie de l'année car impraticable à cause de la neige. Elle ré-ouvre en règle générale fin mai début juin mais c'est déjà arrivé qu'elle soit fermée tout le mois de juin et n'ouvre que le 1er juillet !!!

Bon nous somme le 11 juillet, nous ne devrions pas avoir de problème...

Effectivement, bien que l'on puisse voir de la neige sur les sommets environnants ou par si par là par plaque sur les bas côtés, la route est entièrement praticable et est de plus superbe et très agréable. La montée est raide mais une fois la Tioga Pass passée, nous débouchons sur un très grand plateau plein de grands lacs et de cours d'eau.







Ça et là des montagnes de pierre, paradis des alpinistes et des grimpeurs...



Au bout du plateau, la route redescend vers la vallée de Yosémite centre névralgique du parc. C'est là que se trouvent les hôtels du parc, les campings et les parkings où les milliers de visiteurs du parc laissent leur véhicules pour partir en randonnée. Du coup à tout heure, bien qu'étant en montagne loin de tout, il y a ici au moins autan d'embouteillages qu'à Los Angeles !!!

Si la visite du plateau a été très agréable, superbe vue sur les montagnes environnantes sauvage avec du monde mais sans plus... je garde par contre un assez mauvais souvenir de la vallée, trop, trop, vraiment trop de monde, impossible de circuler, impossible de se garer...



Ici l'eau est présente partout et au cours de la descente vers la vallée nous verrons d'innombrables cascades les unes plus belles et plus hautes que les autres  




Dans la vallée, au hasard d'un embouteillage, nous verrons cependant quelques animaux sauvages, des biches et des cerfs qui évoluent dans les champs au bord de la route complètement indifférents à la présence pourtant si importante de l'home. 


La mascotte du parc de Yosémite est l'ours brun, il y a en effet de très nombreux ours sauvages et en totale liberté dans le parc et il n'est pas rare d'en croiser. Ce qui provoque d'ailleurs chaque année de nombreux accidents dus à l'imprudence des touristes.

Bien qu'avec la photo ci-dessous certain essaye de vous faire croire le contraire, aujourd'hui nous n'en avons pas vu mais qui sait peut-être aurons nous plus de chance demain...